Chaine générationnelle de croissance économique et sociale

Un projet de société n'est durable et approprié que s'il est partagé par tous

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L’autonomie

Des actions transversales et préventives pour préserver l’autonomie

L’autonomie

 

Grâce notamment aux progrès médicaux et aux modifications des comportements, les Français vivent de plus en plus vieux, tout en conservant une bonne santé et une bonne autonomie.

 

Cette augmentation continue de l’espérance de vie sans incapacité génère une population active plus âgée et rend crucial l’enjeu du maintien en emploi des jeunes et des seniors. Dans les années à venir, nous aurons besoin de professionnels pour prendre en charge les personnes âgées dépendantes, probablement plus nombreuses qu’aujourd’hui, et pour prendre soin de nos enfants.

 

Une meilleure répartition des ressources entre les générations

 

Des questions majeures se posent au sujet de la répartition des ressources entre les générations et, plus précisément, du financement et de la satisfaction des besoins associés aux différentes périodes de dépendance économique : formation des plus jeunes, retraite et dépendance des plus âgés.

 

Relever ces défis sera difficile, mais cette tâche peut être accomplie si nous agissons de manière préventive et avec des mesures à long terme sur l’ensemble de la trajectoire de vie de chaque individu. L’un des problèmes concerne le manque de main-d’œuvre qualifiée pour prendre en charge les « deux dépendances » : celle des personnes âgées et celle des enfants. Ces métiers disposent de viviers de recrutement très similaires, dont la concurrence pourrait être exacerbée à l’avenir.

 

Le recours aux aidants familiaux : nécessité de les former

 

Les aidants familiaux sont largement structurés autour de la génération pivot incarnant une double figure : parentale et d’aidant aux personnes âgées.

 

Le terme « aidants » désigne généralement l’ensemble des personnes non professionnelles qui apportent leur soutien de manière informelle à leur proche dépendant ou non, handicapé ou fragilisé. En second lieu, ce sont des individus (hommes ou femmes) censées mobiliser leurs compétences dites « naturelles » pour prendre en charge les aînés, ce qui explique en grande partie pourquoi ces « tâches » sont considérées comme bénévoles et non rémunérées.